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Prince Sombre

Mercredi 15 août 2012 à 22:00

MELODIE

La mélodie m'entraîne. Cette femme, cette beauté, m'ensorcelle. Elle m'intrigue, me charme, m'appelle. Je vois en elle une telle merveille, un coeur si exceptionnel. Chaque jour, chaque nuit, je pense à elle. Elle me hante, elle m'enchante. C'est le secret de sa beauté. Celle que l'on ne voit pas, celle que l'on entend, celle que l'on surprend. Quand je pense à elle, je pense à tout ce qui nous sépare et à tout ce qui nous rapproche. Ses yeux racontent tant de choses. Il y a en cette jeune femme tant à découvrir. Le bon, le mauvais, le magnifique, le moins beau. Elle est l'espoir. Quand j'écoute sa voix, j'ai l'impression d'entendre des ailes. Des ailes si belles qu'elles me scotchent sur ma selle. J'ai plein de choses à lui raconter. Plein de choses à faire en sa compagnie. Et je voudrais qu'elle sache une chose.
J'ai envie de te connaître, d'être ton complice. Je veux t'aider et te soutenir tout comme tu peux le faire avec moi. Je me fiche du futur et de savoir où il nous emmènera. Mais je ne veux pas vivre avec le regret de continuer sans toi.

Samedi 18 août 2012 à 16:58

 MA LUCIE

(j'ai découvert un astre...)

Chère amie, j'ai tant à te dire. Tu étais il y a peu, une simple inconnue. Quelqu'un que l'on ignore et que l'on ne cherche pas à connaître. Parce que l'on ignore où il se trouve et s'il existe. Mais voilà, le hasard m'a mis sur ta route. Il m'a conduit jusqu'à toi et ce que j'y ai vu était...de très belles parties de toi. Mais j'ai voulu en savoir plus. Comment aurais-je pu faire la bêtise de laisser quelqu'un comme toi disparaître derrière la foule des inconnus de la vie ? Non, non, non. Alors j'ai cherché tes yeux parmi tous ces gens bienheureux et tu as suivi les miens. Ils se sont rencontrés avec délicatesse et douceur, comme s'ils se connaissaient déjà. Comme s'ils se comprenaient. Mais nous restons comme ça. Car tu as ta vie et que j'ai la mienne. Et tandis que la vie continue et que le monde tournoie autour de nous, nous restons immobiles. Figés devant l'immémorial. Devant l'inoubliable. Tu m'apportes beaucoup ma tendre Lucie. Le temps s'arrête avec toi. Dans une éternité, je prendrai ta main et y déposerai un baiser. Tu seras devenu l'une des personnes les plus importantes de ma vie, un diamant très précieux. Forgé d'amitié, d'admiration et de passion. 

Mercredi 29 août 2012 à 20:03

BRASIER

Ce que j'étais autrefois se consume dans les flammes d'un brasier dressé contre l'ultime souvenir du passé. Enchainé à mon chagrin, poursuivi par ma culpabilité, un moi s'éteint, que je laisse partir sans regrets. Le feu dévore ce qui, en moi, se plaisait à me torturer. Le fardeau qui longtemps était resté caché, devient cendres et fumées. 
Le silence dans lequel je m'étais enfermé, coupé de moi, coupé des autres, a permis à ce que je suis vraiment de panser ses blessures. Aujourd'hui, je me sens prêt. L'alchimie peut poursuivre son oeuvre, nettoyer le superflu et dévoiler l'essentiel. Avant que ne s'entame à un rythme effréné, le saut de l'ange et ses épopées.

Mardi 11 décembre 2012 à 23:05

LA DAME EN ROUGE

Il y a cette femme aux yeux splendides. Elle a la peau douce. Elle est belle. Elle est toi. Je pense souvent à elle, comme maintenant. Je pense à tous ces moments que nous avons partagé et je n'en compte aucun de mauvais. J'y pense parfois, dans le noir, à notre histoire. J'ai vécu de précieux moments à tes côtés, plus que tu ne peux l'imaginer. Complices nous le sommes, et quand nos regards se croisent, je te vois comme le trésor que je n'ai jamais eu. Tu es muse, tu es désir, tu es mes sens. Ta présence auprès de moi, tes caresses, apaisent mon âme. Je me sens bien quand tu es là près de moi, je me sens en paix. On se prend parfois au sérieux, des fois pas du tout et c'est bien. Et toi et moi ne désirons qu'une chose, que cela continue. On aime bien se chamailler, se taquiner. On aime bien être l'un contre l'autre et écouter l'air qui s'élève entre nous lorsque le silence tombe ou que les bruits s'envolent. On reste simple et c'est je crois ce qu'il ne faut pas perdre.

Il y a cette femme aux yeux de braise. Je la sens en moi comme la présence qui m'a toujours manqué, comme la part de quelque chose de perdu et d'heureusement retrouvé. Et ce quelque chose fait battre mon coeur et murmure des mélopées à son attention. Je tiens à elle et je préfère souffrir que de la voir partir. Je ne suis pas d'ambre pour rien et la Lune me tend la main. Je suis ombre et violent, lumineux et content. Je suis fait d'or, de brume et de sang. Et chaque nuit, je t'adresserais une pensée. Chaque nuit, je ramasserai une plume de mes ailes d'ombre et laisserai ma trace à l'attention de cette femme qui, à chaque fois que je la croise, me fait rêver.

Le sourire des anges n'est pas à l'abri du tourment, et là où les hommes sont les témoins du temps, ils sont les témoins de l'éternel à chaque instant. Leur coeur palpite, sensible et invincible et se voue pour celui ou celle qu'ils ont choisi. La peur ne les fera pas partir et si le mal devait en détruire, ce serait sans coup férir sans jamais fuir. Là où les hommes périssent, les anges s'épanouissent.

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